Le bruant sauterelle est un petit oiseau dont le nom provient de l’un de ses chants. C’est un oiseau qui mesure environ 12 centimètres, dont les plumes sont de couleur brune et sa poitrine chamois avec quelques rayures.
Ce petit oiseau vit dans les champs et les prés en zones sablonneuses.
On le trouve sur les abords de la rivière Richelieu mais il est difficile de l’apercevoir car c’est une espèce qui se déplace souvent sur le sol. De plus, au Québec, le nombre de bruant sauterelle est très faible, même si l’on remarque une augmentation du nombre d’individus depuis 1965. Le bruant sauterelle hiverne dans le sud des Etats-Unis et en Amérique du sud (Mexique).
Le bruant sauterelle est identifié par le gouvernement du Québec comme susceptible d'être désigné espèce menacée ou vulnérable. En effet, ce petit oiseau est victime du manque d’habitat adéquat à sa survie cela est du, en partie, à l’urbanisation mais aussi à l’augmentation de l’exploitation agricoles ou encore aux plantations de conifères.
Au Québec, le faucon pèlerin vit principalement sur les bords du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Richelieu. Le faucon pèlerin est un rapace reconnaissable par sa bande noire sur les joues, ses plumes de couleur gris-bleu et sa poitrine de couleur blanche. Il possède, comme les rapaces du même type, une longue queue et de grandes ailes pointues.
La femelle est légèrement plus grande que le mâle, elle mesure en moyenne 50 cm de longueur pour 910 grammes alors que le mâle, lui, mesure environ 42 cm de longueur pour 570 grammes.
En vol, le faucon pèlerin peut atteindre la vitesse de 200 km lorsqu’il plonge sur ses proies, ce qui lui vaut depuis des décennies, le titre de l’un des rapaces les plus rapides au monde.
Les faucons pèlerins se nourrissent surtout de petits oiseaux (geai, passereaux, pigeons…)
C’est une espèce désignée comme étant vulnérable par le gouvernement québécois. Ainsi, cette espèce a subit les effets néfastes de l’utilisation abusive de pesticides dans les années 1950 et 1960. Des couples ont été réintégrés dans les années 1970 et aujourd’hui, on compte environ 25 couples reproducteurs.
La paruline azurée est un petit oiseau de couleur bleue pour les mâles et gris-bleu et vert pour les femelles. Ce petit oiseau d’une dizaine de centimètres niche à la cime des arbres. La paruline azurée est un oiseau migrateur qui hiverne en Amérique du Sud.
La paruline azurée est une espèce rare que l’on trouve seulement en Ontario et au Québec. Dans la province de Québec, elle vit principalement dans la région de Montréal mais on peut également l’apercevoir sur les abords de la rivière Richelieu ; on estime, par ailleurs, la présence d’une dizaine de couples seulement.
C’est donc une espèce rare, susceptible d'être désigné espèce menacée ou vulnérable par le gouvernement québécois, inquiet de la raréfaction de la population. Aujourd’hui, nous savons que l’habitat adéquat à l’installation de la paruline azurée se fait de plus en plus rare à cause de l’augmentation des exploitations forestière et agricoles, de l’urbanisation croissante et des longues périodes de verglas.
Le Pic à tête rouge est un oiseau d’une couleur indescriptible, son plumage suggère un contraste entre le rouge, le noir et le blanc. Il niche et se perche en haut de grands arbres très âgés voire morts, d’où il défend fermement son territoire, grâce à son chant puissant. Il se nourrit principalement d’insectes en tout genre qu’il attrape en vol. Le pic à tête rouge fréquente les forêts inondées, les zones urbaines et les lisières boisées.
C’est un petit oiseau rare qui vit principalement aux Etats-Unis et dans le sud du Canada. Au Québec, il est visible sur les rives de la rivière Richelieu. Aux Etats-Unis c’est un oiseau sédentaire mais au Québec, le pic rouge migre à la période hivernale vers des destinations plus chaudes.
Le gouvernement québécois signale que le Pic à tête rouge est une espèce susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable au Québec, car depuis le début du XXe siècle, la population n’a cessé de diminuer et cet oiseau a même disparu de certaines régions du Québec. Les causes de cette diminution sont dues à la perte de lisière provoquée par l’augmentation d’exploitations agricoles et l’abattage des grands arbres âgés ou morts.