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NOM |
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Le fleuve Kanentelos (ancien nom grec du fleuve Charente) apparaît dès le IIe siècle dans les écrits de Ptolémée. Au IVe siècle, Kanentelos devient Carentonus en latin, dans les poèmes d'Auson. Le mot signifiait alors « le fleuve des eaux tranquilles ». Etymologiquement, le mot pourrait avoir deux origines : dérivé du celte « carat », signifiant « ami » : La Charente serait le fleuve ami des habitants de ses rives. dérivé d'une racine pré-celtique « caranto », signifiant « sable » : La Charente serait un fleuve aux rives sablonneuses.
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GEOMORPHOLOGIE |
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Le bassin de la Charente est issu de la formation, pendant l'ère primaire, de deux grands massifs (Massif Armoricain et Massif Central) ainsi que de deux grands bassins (Bassin Parisien et Basin Aquitain). Pendant l'ère secondaire, la région est occupée par la mer. Puis des lacs se créent, ainsi que le bassin versant de la Charente tel que nous le connaissons aujourd'hui.
- Au Trias (de -230 à -200 M .A.), le Poitou-Charentes était émergé. Il n'existe donc aucune trace de sédiments marins de cette époque. - Au Jurassique (-200 à -140 M .A.), une phase de transgression s'amorce. - Au Crétacé (-140 à -65 M .A.), après une période d'émersion, pendant laquelle la région subit une altération importante des calcaires jurassiques, une mer peu profonde se réinstalle et dépose des argiles, des sables et des craies.
- A l'Eocène (de -65 à -35 M .A.), le climat chaud et humide (de type tropical) altère les roches du socle en profondeur et forme des sédiments continentaux (argiles ou sables). - A l'Oligocène (de -35 à -25 M .A.), dans les grands lacs d'eau douce, se déposent des vases plus ou moins calcaires. - Aux Miocène et Pliocène (-25 à -1,8 M .A.), l'érosion se poursuit.
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