 |
La Rochelle et Rochefort furent d’importants lieux de transit pour de nombreux pictocharentais mais aussi pour tous les autres français qui partirent pour le Nouveau Monde. |
Nombreux sont ceux qui y embarquèrent entre le XVIIe et le XVIIIe siècles pour trouver une terre, du travail, ou certains pour rejoindre leur famille déjà implantée au Canada. Le commerce de la fourrure et la facilité à acquérir des terres y ont attiré des familles entières. |
|
| Certains migrants partaient dans le
cadre d’un contrat d’engagement, pour une durée générale
de 3 ans, voire 4 ou 5 ans. D’autres partaient librement avec l'espoir
d' une vie meilleure ; ce sont ceux que l’on appelle les colons libres, qui partaient souvent avec leur famille et dans le but de s’établir définitivement. D’autres enfin, comme les soldats et les filles du roi, étaient envoyés par l’Etat. Afin de combler le manque cruel de représentation féminine dans la colonie, on y envoyait en effet les jeunes filles orphelines et très pauvres. Cela a d’ailleurs donné lieu à une célèbre chanson à La Rochelle : Les Filles de La Rochelle |
|
Ces migrations sont aujourd’hui un passionnant terrain d’investigation pour la recherche universitaire et pour la généalogie. |
|
