Au 
          XVIIIe siècle, La Rochelle devient aussi le principal port du 
          commerce de la pelleterie. Issues de la traite avec les Amérindiens, 
          peaux et fourrures sont ensuite réexpédiées par 
          voie maritime, fluviale ou terrestre en France et en Europe. En échange 
          on exporte vers la Nouvelle-France du sel, du vin et des eaux de vie, 
          produites sur le territoire des anciennes provinces d'Aunis, de Saintonge 
          et d'Angoumois.  | 
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La rivière 
          Richelieu est une partie d'une voie commerciale majeure reliant Québec, 
          Montréal et New-York. Il en est de même en France où 
          le fleuve Charente est alors un moyen d’acheminement privilégié 
          entre les ports de Rochefort et La Rochelle et l’arrière-pays. 
          Les gabarres, grandes embarcations utilisées pour le transport 
          des marchandises sur les cours d'eau, font d‘ailleurs partie des 
          symboles de la région Poitou-Charentes.  | 
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 Rochefort, de son côté, joue davantage 
            un rôle militaire que commercial. La deuxième ville-port 
            de Charente Maritime fut le lieu de départ de nombreux soldats 
            et participa beaucoup à l’effort de guerre en Nouvelle-France. 
            Cependant Rochefort importa aussi beaucoup de bois pour la construction 
            de son arsenal.  | 
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